Une fécondation in vitro (FIV) consiste en une fécondation de l’ovule par le spermatozoïde dans une éprouvette. Ensuite, l’embryon créé est transféré dans le corps de la mère et y grandit. Cette pratique a un taux de réussite autour de 30% en moyenne, soit environ une chance sur trois. Mais en dehors du risque que cela ne fonctionne pas, il existe aussi un risque d’erreur dans le transfert d’embryon.
Entre le moment où l’ovule et le spermatozoïde forment un embryon et où celui-ci est transféré, il peut malheureusement y avoir des maladresses. Par exemple, la femme peut être inséminée avec le sperme d’un autre homme que son conjoint, ou l’embryon transféré peut appartenir à un autre couple. Des échanges peuvent arriver, si bien que l’enfant à naître peut ne pas être celui de la maman, ni du papa. Si des « jumeaux » sont attendus, il est même possible que ceux-ci ne soient pas frères/sœurs ! La détection de ces erreurs peut se faire par la clinique responsable de la fécondation elle-même, ou par les parents ne trouvant à leurs enfants aucune ressemblance physique.
Malheureusement, de nombreuses histoires existent. Aux Etats-Unis, un couple d’occidentaux a donné naissance à une petite fille aux traits asiatiques en 2013. Ce n’est qu’au bout de deux ans qu’ils ont compris qu’il y avait eu un « problème » lors de la FIV. Ils ont alors découvert que l’insémination de la mère avait été faite avec le sperme d’un homme asiatique. Ils ont poursuivi la clinique en justice.
Un autre couple d’américains a engagé des poursuites en justice contre leur clinique parce que la femme avait donné naissance à des jumeaux étant en fait deux petits garçons qui n’étaient même pas frères, et appartenant à deux autres couples !
Des cas de figure similaires sont connus en France, en Italie, aux Pays-Bas… Partout dans le monde. Ces erreurs de FIV restent tout de même rares, mais nous vous conseillons fortement de choisir avec le plus grand soin votre clinique.