L’accouchement par césarienne est une pratique de plus en plus courante. Le nombre d’accouchement par césarienne aurait même doublé en 25 ans, selon l’Institut de veille sanitaire. Pourquoi ?
Dans certains cas, la césarienne s’impose : bébé n’est pas dans une bonne position pour sortir, le bassin de la maman est trop étroit, l’équipe médicale constate une souffrance fœtale, la grossesse ne se déroule pas bien… Autant de raisons incontournables pour avoir recours à la césarienne !
Mais certaines césariennes sont effectuées à la demande des futures mamans pour mieux anticiper la date de naissance du bébé ou encore éviter les désagréments éventuels liés à l’accouchement par voies basses (contractions, épisiotomie, fuites urinaires…).
Une césarienne est parfois synonyme d’une meilleure gestion du service, d’un gain de temps, d’une prise de risques mieux maitrisée et… d’une facturation moins importante, quoique...
Dans les cas où la césarienne ne s’impose pas pour des raisons médicales, on parle de césarienne de confort. Mais peut-on vraiment employer le mot confort ? Car ce n’est pas une intervention anodine. Elle implique une anesthésie, acte qui comporte toujours un risque, aussi minime soit-il. Elle a également tendance à augmenter le risque de thrombose et d’accidents veineux. De ce fait, elle est associée à une légère hausse de mortalité maternelle.
La plupart des mamans qui ont accouché par voies basses et par césarienne le diront. La césarienne est une intervention plus traumatisante : il ne faut pas sous-estimer la douleur causée par la cicatrice. Elle a tendance à freiner les déplacements. Détail à ne pas négliger non plus : elle est une gêne pour porter bébé.
L’allaitement ne sera pas empêché par la césarienne mais il faudra adapter les positions pour que bébé ne repose pas sur votre ventre. N’oubliez pas qu’en cas de césarienne, le séjour à la maternité est également prolongé, ce qui n’est pas toujours le souhait de de toutes les mamans. La fatigue est tout aussi présente après une césarienne mais la récupération est plus lente. En conclusion, si on peut éviter cette intervention chirurgicale, mieux vaut faire sans !
La césarienne peut être pratiquée pendant l'accouchement en cas de :