Les alertes à la pollution se suivent et se ressemblent. Alors que des pics de pollution sont atteints en région parisienne, la santé des femmes enceintes et celle de leur bébé est menacée. Il existerait en effet un lien entre la pollution due aux particules fines et l’augmentation du risque d’autisme, selon Le Monde qui s’intéresse à une étude publiée dans Environmental Health Perspectives.
Les résultats de ce travail scientifique sont alarmants. Les femmes enceintes exposées à une forte concentration de particules fines enceintes, ont deux fois plus de risques de mettre au monde un enfant autiste. Le risque est plus élevé si l’exposition a lieu au cours des trois derniers mois de grossesse.
Les substances chimiques émanant de la pollution influencent le développement du système nerveux et le développement cellulaire. « Nos résultats démontrent que l’exposition de la femme enceinte à un air pollué peut avoir un effet sur l’apparition de troubles autistiques chez son enfant » rapportent les chercheurs.
Mais ce n’est pas tout, hélas. Le site Doctissimo rappelle que l’exposition au monoxyde de carbone et à l'ozone augmente le risque de troubles pulmonaires et cardiaques chez le bébé. Selon deux études, une datant de 2009 et l’autre de 2013, la pollution serait aussi à l’origine d’un poids plus faible de bébé, à la naissance. Une autre étude américaine, datant de 2009, montre que la pollution a un impact sur le développement du cerveau de bébé et affecte son QI.
En cas de pollution forte, les pouvoirs publics recommandent d’éviter de pratiquer une activité sportive en plein air ou en intérieur, d’éviter de se déplacer près des grands axes de circulation, notamment aux heures de pointes et de limiter les sorties si vous êtes fragile ou sensible à la pollution. Si une gêne respiratoire survient, mieux vaut consulter un médecin ou un pharmacien.
Bref, enceinte, mieux vaut se mettre au vert !