Tout au long de la grossesse, le fœtus évolue dans le liquide amniotique. La quantité de ce liquide varie au cours des 9 mois. C'est un indicateur qu'on observe beaucoup lors des échographies pour analyser le bon fonctionnement des voies urinaires, rénales et digestives du fœtus.
On parle d'hydramnios lorsqu'il y a une quantité de liquide amniotique trop importante pour la taille de l'utérus (plus de 2 litres). L'excès de liquide a pour conséquence de distendre l'utérus et de provoquer des contractions. Il y a donc un risque d'accouchement prématuré.
On note que cette pathologie serait présente dans 0,5 à 6% des grossesses. Il existe quatre causes principales :
L'hydramnios peut représenter un danger pour la grossesse comme une menace d'accouchement prématuré, une anomalie du fœtus lors de l’accouchement, des problèmes respiratoires chez la maman, ou encore un décès du fœtus. Il est donc important de surveiller votre grossesse de près !
Remarque : il existe deux types d'hydramnios. L'hydramnios chronique est le plus fréquent. Cela signifie qu'il apparaît progressivement et tardivement. L'hydramnios aigu survient généralement tôt dans la grossesse et doit souvent être traité en urgence.
Il est possible d'avoir un traitement lorsque c'est une cause materno-foetale. Par exemple, si vous avez du diabète gestationnel, on surveillera votre grossesse de très près.
En général, lorsqu'on observe de l'hydramnios chez la femme enceinte, on effectue de nombreux examens comme des prises de sang ou des tests sérologique afin d’identifier la ou les cause(s).
Dans un cas d’hydramnios chronique, en plus d'une forte surveillance de la grossesse, le traitement consiste en une mise au repos.
Remarque : l'échographie est un outil indispensable qui renseignera sur le développement du bébé et parfois sur la cause de l'hydramnios.