La poitrine est une partie du corps particulièrement sensible aux fluctuations hormonales. Elle subit donc d'importantes modifications pendant les neuf mois de grossesse lorsqu'elle se prépare à son rôle principal, l'allaitement.
Comme les seins ne contiennent pas de muscles, ils sont aussi très sensibles à l'effet de la pesanteur. Que la jeune mère allaite ou pas, les seins perdent leur tonicité après l'accouchement et ne retrouveront leur galbe qu'à la reprise du cycle hormonal (naturellement ou sous pilule). Contrairement à certaines idées reçues, ce n'est pas l'allaitement qui “abîme” les seins mais tout le processus de la maternité qui “transforme le corps dans un autre corps”.
Inévitablement, la peau se détend et, dans certains cas, des vergetures apparaissent. La pigmentation plus foncée du mamelon peut perdurer après la période postnatale. Mais si les femmes perdent quelque chose en devenant mères, elles gagnent un certain épanouissement dans leur vécu corporel.
Certaines mesures sont cependant indispensables pour minimiser les séquelles inesthétiques de la maternité sur la poitrine :
Surtout, n’oubliez pas qu’il faut environ un an au corps pour se remettre de l’accouchement. Après tout, pendant des millénaires, la femme préhistorique avait des réserves de graisse pour deux années d’allaitement.
Malheureusement, chez certaines femmes, le processus de retour à la normale est excessif et la glande mammaire s’atrophie (avec ou sans allaitement). Grâce à la chirurgie esthétique, il est possible de se faire remodeler la poitrine mais il est conseillé d’attendre d’avoir eu tous ses enfants. Il est aussi important de bien mûrir avec son conjoint la décision d’entreprendre une opération de chirurgie esthétique des seins. La plupart des hommes trouvent leur femme à leur goût et ne sont pas toujours emballés par l’idée d’une prothèse mammaire.