Quand bébé se fait attendre, il n'est pas rare de passer par un bilan de fertilité : un spermogramme. C'est chez les deux partenaires du couple que l'on cherchera une explication possible. En effet, l'infertilité n'est pas seulement une affaire de femme, mais bien une affaire de couple.
Du côté de l'homme, on procédera le plus souvent à une analyse du sperme, appelée « spermogramme ». Bien que pouvant paraître un peu gênant, cet examen n'est pas du tout douloureux.
Dans un premier temps, un spermogramme s'effectue en laboratoire, dans une pièce isolée. En effet, le sperme sera recueilli dans un flacon stérile, après masturbation. C'est souvent une étape difficile : les hommes, rien que par cet examen, ressentent leur virilité mise en doute.
Ainsi, un accompagnement est parfois nécessaire. N'oublions pas que l'infertilité est une affaire de couple. Monsieur devra donc être rassuré pendant son examen.
L'examen des spermatozoïdes est systématiquement prescrit dans le cadre de l'évaluation de l'infertilité. Souvent, il faut attendre un an sans grossesse pour fournir cette évaluation.
Ce test est le premier effectué lorsqu'un couple est stérile. Si le médecin le juge nécessaire, il peut être complété par d'autres examens. Comme par exemple, un test de survie à la migration du sperme.
Le spermogramme permet de mesurer un certain nombre de paramètres, notamment le nombre de spermatozoïdes, leur mobilité, leur taille. Il permet également de mesurer leur forme, le volume du sperme, ainsi que le dosage de certaines substances normalement présentes. En cas d'anomalie détectée, on procédera à un deuxième spermogramme dans les deux ou trois mois qui suivent.
Un autre examen du sperme est le test de Huhner (ou test post-coïtal). Celui-ci analyse le comportement des spermatozoïdes mis en contact avec la glaire cervicale après un rapport sexuel.