Si votre bébé souffre de crises d’épilepsie, cela ne signifie pas forcément que plus tard il souffrira d’une forme chronique de cette maladie. Dans environ 65% des cas, la crise n’est qu’un évènement épileptique isolé sans gravité qui ne se reproduira plus jamais. Ce n’est que lorsque les crises se multiplient qu’une véritable épilepsie est à craindre.
L’épilepsie du nourrisson est liée à une anomalie du fonctionnement des neurones du cerveau. Elle se déclare généralement aux alentours de 5 mois et touche majoritairement les garçons.
En cas d’épisode isolé, l’origine est rarement inquiétante. Cela peut être dû à un peu de fièvre ou à certains médicaments !
S’il s’agit d’une épilepsie chronique, des lésions au cerveau sont souvent à craindre. Elle peut être provoquée par un choc à la tête, une tumeur, une infection ou un facteur héréditaire bien que cela correspond à moins de 10% des cas. Si la maman en souffre, il faut être particulièrement vigilant durant la grossesse. Les médicaments antiépileptiques et l’importance des crises peuvent conduire parfois à des malformations fœtales !
Pour le bien de bébé, il est important de dépister au plus tôt sa maladie. Cela limite les risques de complications de l’épilepsie chez l’enfant comme les atteintes des zones cérébrales liées au langage ou aux mouvements.
Ces crises peuvent se traduire par des spasmes très brefs, le bébé se recroqueville sur lui-même sous l’action d’une contraction musculaire involontaire et peuvent se produire plusieurs fois par jour. Mais il faut rester vigilant car les crises peuvent se manifester de manière très différente d’un enfant à l’autre…
Certaines crises sont quasiment invisibles : bébé a juste une absence passagère, son regard est fixe, absent. C’est souvent le cas pour l’épilepsie néonatale, touchant les bébés de moins d’un mois. En revanche, d’autres crises sont nettement plus repérables : convulsions, yeux qui tournent, pleurs, respiration coupée, perte de conscience, etc.
Le traitement dépend essentiellement de la cause de la maladie. Si elle est due à une tumeur, une ablation chirurgicale de la tumeur peut suffire à faire cesser les crises.
La plupart du temps, il s’agira toutefois d’un traitement médicamenteux à base d’antiépileptiques. Ce traitement peut durer de nombreuses années mais s’avère très efficace : environ les 3/4 des enfants verront leurs crises disparaître totalement.
Source : parents.fr / medisite.fr
Pour le bien de bébé, il est important de dépister au plus tôt sa maladie. Cela limite les risques de complications de l’épilepsie chez l’enfant comme les atteintes des zones cérébrales liées au langage ou aux mouvements.
Ces crises peuvent se traduire par des spasmes très brefs, le bébé se recroqueville sur lui-même sous l’action d’une contraction musculaire involontaire et peuvent se produire plusieurs fois par jour. Mais il faut rester vigilant car les crises peuvent se manifester de manière très différente d’un enfant à l’autre…
Certaines crises sont quasiment invisibles : bébé a juste une absence passagère, son regard est fixe, absent. C’est souvent le cas pour l’épilepsie néonatale, touchant les bébés de moins d’un mois. En revanche, d’autres crises sont nettement plus repérables : convulsions, yeux qui tournent, pleurs, respiration coupée, perte de conscience, etc.
Le traitement dépend essentiellement de la cause de la maladie. Si elle est due à une tumeur, une ablation chirurgicale de la tumeur peut suffire à faire cesser les crises.
La plupart du temps, il s’agira toutefois d’un traitement médicamenteux à base d’antiépileptiques. Ce traitement peut durer de nombreuses années mais s’avère très efficace : environ les 3/4 des enfants verront leurs crises disparaître totalement.